Saint-François de Sales - Le Saint Patron
François de Sales (1567-1622) est né dans une famille aristocratique et catholique au château de Sales près de Thorens-Glières (au nord d’Annecy).
Son père le destine à la magistrature, l’envoie de 1583 à 1588, au collège de Clermont à Paris (fondé par les jésuites). Il y étudie le latin, le grec, l’hébreu, la philosophie, le droit et la théologie.
Son père souhaite qu’il devienne avocat au Sénat, François de Sales lui fait savoir ses intentions de choisir le chemin de la foi et renonce à tous ses titres de noblesses. L’évêque de Genève, Claude de Granier, obtient pour François la position de prévôt, office le plus élevé dans le diocèse. Il reçoit les ordres sacrés le 12 juin 1593.
Homme d’écriture, il fait imprimer ses sermons sur des feuilles volantes pour les distribuer à la population, ce qui, à l’époque était une innovation majeure dans la communication. C’est pour cette raison que l’église romaine fera de lui le Saint Patron des journalistes et des écrivains.
Saint-François-de-Sales est fêté le 24 janvier
Sainte-Geneviève - Sainte Patronne de Paris
Sainte-Geneviève La Sainte Patronne de Paris
Geneviève (422-512) née à Nanterre est une sainte catholique française. Alors qu’elle n’est âgée que de 10 ans, l’évêque Saint-Germain d’Auxerre demande à Geneviève, d’offrir sa vie au service de la prière et du prochain. Elle accepte mais ses parents (surtout sa mère Géroncia) s’y opposent catégoriquement la jugeant trop jeune.
Peu de temps après, sa mère perd la vue, c’est un drame familial qui va durer 21 mois. Geneviève et son père souffrant de la voir aveugle, prient pour elle. Mais un jour, Géroncia demande à sa fille d’aller chercher de l’eau au puits, de faire un signe de croix dans l’eau. Geneviève obéit et sa mère se frotte les yeux avec l’eau…le miracle se produit : la vue lui est rendue.
Après la mort de ses parents, Geneviève demeure chez sa marraine à Paris. Plus tard, elle fonde la première fraternité religieuse féminine.
En 450, le peuple des Huns commence sa conquête de l’Europe avec pour chef Attila, tout laisse penser qu’Attila va se diriger vers Paris, dans la ville c’est l’affolement et la peur. C’est alors que la communauté chrétienne de Paris se tourne vers Geneviève. Elle demande à ce que personne ne parte, d’avoir confiance en Dieu et surtout de ne pas abandonner. Le calme revient et la tentative d’exode est arrêtée.
Attila se dirige alors vers Orléans, laissant Paris libre. Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine. Le miracle est là : Geneviève, par la force qu’elle tire de sa foi et de sa prière, transforme un courant de peur en courant d’énergie.
Nombre d’armées chrétiennes se confient à la protection des saints du ciel. En date du 18 mai 1962, le Pape Jean XXIII a désigné solennellement Sainte Geneviève comme la Sainte-Patronne de Paris et des Gendarmes. C’est pourquoi, en France, les gardiens de l’ordre public ont coutume de se tourner vers Sainte Geneviève, et la fête le 26 novembre.
La confiance à travers l'histoire
Une longue histoire... Un pas vers l'avenir
L'établissement actuel est le fruit d'une longue histoire qui a vu se développer séparément plusieurs institutions au caractère spécifique qui se sont, au fil des années, rapprochées pour finalement fusionner et ne former qu'un seul ensemble scolaire : celui que nous connaissons aujourd'hui.
L'école de garçons : Ses origines remontent au Premier Empire…
- En novembre 1804, un pieu laïc, Monsieur Salmon, ouvre, à Gien, une école primaire libre et un pensionnat de garçons.
- En 1834, la Société de Saint-Fuscien, reprend l'établissement qui fonctionne désormais avec cinq ecclésiastiques.
- En 1856, l'institution est gérée par les Révérends Pères Barnabites qui développeront l'école de garçons.
- En 1868, l'institution est placée sous la protection de Saint-François-de-Sales.
- En 1903, l'école est reprise par le Diocèse d'Orléans.
- En 1906, elle se déplace rue Paul Bert, dans l'école de l'Abbé Champault.
L'école de filles : Une longue existence…
- En 1864, les Religieuses de la Charité de Bourges ouvrent un pensionnat de jeunes filles à Gien appelé Pensionnat Sainte-Marie : cette école se trouvait sur le site actuel du collège.
- Au départ des religieuses, l'œuvre se perpétuera jusqu'à la fusion avec Saint-François-de-Sales.
Le groupe scolaire :
- En 1967, les établissements fusionnent, l’école Sainte-Geneviève rejoint le Pensionnat sainte Marie et l’école de garçons.